Oh, quel honneur d'annoncer cela !
Ca va me permettre de faire un petit peu de nostalgie avec des flash backs qui eux n'auront lieu que dans ma tête, lol
Tu te rends compte ma Sylphie, comme le temps passe ?
Quand on s'est connues, tu étais pour moi une grande de 14 ans ! C'était la grande Sylphina, celle qui avait écrit tous ces one shot et surtout cette saga Némésia !
Le style de Sylphie m'a profondément marquée, parce qu'après j'allais tous les jours sur son site. Je suivais toute l'actualité de ta vie, comme une groupie ! Et puis un jour, je me suis lancée, je t'ai envoyé une histoire. Et en même temps, tu prenais le temps de me parler.
Ca s'est instauré, d'ailleurs, ce petit rituel. A chaque chapitre, un petit mot pour se demander comment on va.
Bizarrement, on ne se parle pas sur msn. On a nos adresses respectives, et je vois lorsque tu es connectée ou non. Mais pour ce qui est de papoter... lol, que pourrions-nous nous dire ?
C'est marrant, quand même. 6 ans qu'on se connait, et j'ai l'impression d'envoyer une lettre manuscrite à un ami qui serait parti loin. Une nouvelle de temps en temps, pour qu'on ne s'oublie pas.
Ce n'est pourtant pas notre cas. On parle via le forum, on est d'accord sur pleins de choses.
On n'est peut-être comme les médecins ou les infirmiers, qu'on ne voit que lorsque ça va mal... et puis le mal passe et on repart. Mais on peut ausis affilier ça à une maman ou une grande soeur. Quand il y a un coup de blues, on va les voir, et elles nous réconfortent. On sait qu'elles sont toujours là, dans l'ombre, à veilleur sur nous.
Peut-être qu'on est comme ça, en vérité. Ce n'est pas parce qu'en dehors de mes plaintes je n'ai pas beaucoup de conversation que je n'ai pas l'impression de te connaître.
L'amitié est parfois bizarre. Mais c'est bien plus marrant.
Mais finissons-en avec ce monologue ô combien destructuré.
Je lève mon verre (virtuel, car je suis à la bibliothèque de la fac) à toi, Sylphie, grand gourou de ce site.
Tu travailles souvent, tu es très occupée. Mais tu prends quand même le temps de nous saluer lorsque tu le peux. Il ne nous en faut pas plus pour sourire et se dire "ah, elle est toujours en forme !"
Bref, à tes 20 ans, ma vieille, entame la meilleure décennie avant de passer à la déprime de la trentaine !